L’Hibiscus Party 5 à Crozon

Ce dernier week-end de décembre à lieu L’Hibiscus Party 5 à la presqu’île de Crozon. Du 28 au 30 décembre vous pourrez admirer Antoine Albeau et d’autres stars du windsurf en pleine action sur le spot.  Beau spectacle en perspective vu les conditions annoncées ce week-end!

Moment historique dans le monde du windsurf, la barrière des 50 noeuds a été franchi le mardi 13 octobre durant le Lüderitz speed challenge. Après Anders Bringdal c’est au tour d’Antoine Albeau d’affoler son GPS. Récit d’une folle journée de windsurf en Namibie. Antoine et Cédric Bordes ont d’abord tenté de battre le record de vitesse en tandem, ce qui est chose faite avec une pointe à 38,12nds. “Mais durant l’épreuve de tandem, Anders faisait de bons runs et je ne voulais pas louper l’occasion d’aller avec mon gun” explique Antoine Albeau. Ce qui fut chose faite dès le record en tandem battu. Arrivé sur l’épreuve de speed absolu, il a fallu à Cédric et Antoine quelques runs d’adaptations dans des conditions de vent qui n’était pas les meilleurs. Ensuite le vent est monté et les challengers ont commence à jouer avec les 50nds. Antoine a par la suite validé son run à 50nds mais vu le nombre de challengers sur le canal, la vérification officielle à mis un peu de temps. Antoine avait sur son GPS une top speed de 53nds et une vitesse sur 20secondes à 50nds. Selon lui, il serait facile d’atteindre les 52nds sur ce même canal avec un vent de 45nds. Pour les 50nds, le vent soufflait à 40nds. Mais pour le champion, cela va être dangereux. Il nous explique qu’il a chuté peu après son record en accrochant un bout de la berge. Le pire crash de sa vie selon lui. Tout le monde n’aurait pas pu y resister. Cette chute qui à cause des dégâts plus matériels que physique risque néanmoins de l’handicaper car il n’a plus de 5,4 dans son quiver et l’accès difficile au canal pourrait poser problème. Propos recueilli par Antoine Albeau via Windmag.

L’écart se rapproche entre windsurf et kitesurf, la compétition est rude!

 

PWA: un mot sur Sylt!

Depuis le vendredi 28 septembre, la dernière étape de la Professional Windsurfers Association réunissant plus de 200.000 spectateurs est déclarée ouverte dans de bonnes conditions de vent à Sylt, au nord de l’Allemagne. Les épreuves de vagues, freestyle et de slalom se sont donc enchainées au cours de ces 10 jours de compétitions avec à la clef, un butin de 120 000€ . Je vous en propose un petit résumé rapide.

Vague (hommes et femmes):

Pour la partie wave, le format a été modifié cette année avec des heats plus longs (15 min). Chez les femmes, c’est Iballa Moreno (Espagne) qui s’est imposée face à sa sœur Daida dans un duel Moreno contre Moreno. Pour les hommes, c’est l’Allemand Phillip Köster qui s’impose face à son rival Victor Fernandez (Espagne) avec en troisième position, Alex Mussolini, espagnol également. A noter que le français Jules Denel s’est fait remarquer en vague avec de bons backloops one hand posés et des tentatives de double backloop. Josh Angulo, présent également après ne pas avoir participé pendant un temps aux épreuves de vague.

 Freestyle (hommes):

Après les épreuves de vague, s’enchaine aussitôt l’épreuve masculine de freestyle dans un vent constant. De quoi envoyer des moves en petite toile. Malgré les belles prestations de Kiri Thode (Allemagne) et Van Broeckhoven (Belgique), C’est le Vénézuelien Jose Golitto Estredo qui domine largement les heats. Plus précis et explosif, il est un cran au dessus sur l’épreuve.

 Racing (hommes):

Les épreuves de vague et freestyle terminées, la PWA fait place à la dernière étape de slalom dans des conditions très lightwind. On a ainsi pu voir certains coureurs sortir des voiles de 9.6m quasiment neuves qui n’ont pas été utilisées sur la saison. A ce vent faible se rajoutent les paquets d’algues, le courant, le clapot et les jibes difficiles avec les grosses toiles ce qui rend les conditions difficiles. C’est donc principalement Antoine Albeau (Français) qui domine face a son rival Björn Dunkerbeck (Allemagne) qui joue de malheurs à chaque manche.