Présentation de Arthur

1.Peux-tu te présenter?

Arthur, 21ans en 3e année de licence staps. Je pratiques la planche à voile depuis une dizaine d’année et le Supsurf depuis un peu plus de trois ans.

2.A quel âge as-tu commencé le surf?

J’ai commencé le surf petit puis délaissé pour la planche à voile des l’âge de 10ans puis le SUP depuis mes 17ans à peu près.

3.Sur quels spots as-tu eu l’occasion de surfer?

Je surf en majorité du coté de La Torche et sur le home-spot du coin ahha/ Et sinon sur les îles Canaries de temps en temps.

4.Pratiques-tu d’autres sports?

La voile depuis toujours.

5. Quels sont tes projets pour plus tard?

Devenir professeur d’eps, peut-être passé mes BPjeps. Mais surtout profiter à fond!

Arthur en SUPsurf

L’entretien physique du waterman

Avec l’eau froide et les températures qui dégringolent, c’est bientôt la fin de la saison pour certains surfeurs, kitesurfeurs, windsurfeur et autres SUPeurs. Mais qui dit arrêt périodique de l’activité ne signifie pas pour autant que c’est l’hibernage total . Les plus téméraires naviguent toute l’année. Mais ces sports nécessitent une bonne condition physique et mentale. Je vais donc tenter ici de voir ce que l’on peut mettre en place comme programme. Afin de garder la forme pendant les sessions hivernales ou en attendant le retour d’une météo plus clémente.

 

Chaque fois que je retourne naviguer après la pause hivernale c’est toujours la même chose, la première nav’ c’est la galère. J’ai perdu l’habitude, je ride 30 minutes et ça y est je suis mort. Le lendemain je me réveil et j’ai mal partout. Alors comment se préparer pour être plus performant dans sa navigation ?

On peut le faire de deux manières :

Le sport à la maison, avec peu ou pas de matériel dans l’esprit de la méthode Lafay. Pour ce faire il existe énormément de variantes d’exercice de musculation à faire chez soi. Il faut alors se faire un programme pour la semaine. La forme est variable mais un entrainement de 3 séances par semaine de type ; Lundi/Mercredi/Vendredi avec les principaux exercices complets, pompes, abdo, tractions, flexions…En complément, un footing permet de se maintenir pour le cardio.

L’inscription dans une salle de sport, cette option à certes un prix, entre 20 et 50 euros par mois en fonction du club fréquenté. Mais elle offre de nombreux avantages. En général, un coach spécialisé est à votre disposition pour vous guider où tout du moins des programmes élaborés par des pros en fonction de vos objectifs sont disponibles. Pour les périodes d’entrainements, on reste sur la base du Lundi/Mercredi/Vendredi et on essaye de faire des séances en travaillant des groupes musculaires différents pour chacune d’elles. Ainsi le lundi on peut faire biceps/dos/épaules le mardi ; pectoraux/triceps et le vendredi les cuisses et molets. On peut également faire un peu de cardio après la séance de renforcement musculaire sur les machines prévues pour.

A noter que cette dernière joue beaucoup sur la motivation. En effet, le fait de devoir se déplacer dans un endroit spécial, de voir du monde et aussi d’avoir payé, permet de garder une ligne de conduite.

Avez-vous d’autres méthodes d’entrainement a conseiller ?

Cet été, j’ai testé le SUP gonflable!

En juin il faisait beau et chaud et j’avais bien envie d’allé faire de longues ballades interminable en Stand Up Paddle dans les joli décors breton. Oui mais voilà, un SUP ca prend énormément de place , 3,50m en moyenne. Impossible donc de le rentrer dans sa voiture (barre de toit oblige) difficile de le caller dans son appartement. Enfin bon, tout ca, c’est très encombrant, j’ai donc vite abondonné l’idée. Sauf que, en buvant un verre avec un amie quelques jours après, elle m’apprend qu’elle vient d’acheter un SUP gonflable. Alors au début je me moque d’elle, très dubitatif. Puis au fur et a mesure de son explication je me laisse tenter. Le lendemain, elle me convie a un après-midi test de son nouveau jouet. Elle sort donc un sac de la taille d’un sac pour aile de kitesurf, déplie le paddle, branche sa pompe et le gonfle en 3 minutes. Première prise en main, c’est relativement rigide avec un poid conséquent, environ 10kg. J’ai hâte de voir ce que ca va donner sur l’eau ! Nous nous rendons sur la petite plage en bas du parking avec le SUP gonflable et un SUP normal pour pouvoir comparer. L’objet en question est un Fanatic, je monte dessus, première impression il est large et stable. Il faut bien le gonfler car sinon, ca coule ! C’est parti pour une ballade de 2 heures sur une mer avec un léger clapot mais ca le fait, les deux SUP se tiennent bien bien que les sensations soient différentes. Le gonflable semble plus solide et craint moins des chocs, contre les rochers par exemple. Il est aussi beaucoup plus ludique pour une utilisation en loisir. Au rangement, il se dégonfle facilement mais il y a pas mal de pression, la première fois c’est plutot marrant. Il se plie en 30 secondes et il n’y a plus qu’a le mettre dans le coffre.

Et dans les vagues, ca se passe comment ? Pour y répondre, Florent a testé. C’était la semaine dernière à Pors Carn avec environ 1m de vague et c’est là que les problèmes arrivent, difficultés pour passer la barre, la planche « plie » et en surfant le nose vibre. Pas très radical tout ca, les puristes du genre n’en voudrait pas.

Coté prix, ca varie de 600 à 1300€ et on commence a en trouver dans tout les shops du coin.