Pas de JO pour le kitesurf

Quelques temps après  l’annonce d’un possible remplacement de la planche à voile par le kitesurf aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, il semblerait que le kite ne soit plus de la partie. Les membres et représentants des différentes fédérations nationales se sont retrouvé à l’assemblée générale de l’ISAF et ont voté pour que la planche à voile reste aux JO avec le support RSX.

Cela nous amène à se poser quelques questions. Il est vrai que le windsurf est un sport historique aux JO mais il est aussi vrai que c’est un sport de moins en moins pratiqué par les plus jeunes (en support course j’entends). La plupart des windsurfers suivent le chemin des championnats nationaux et internationaux comme la PWA tour. Des chemins qui sont par ailleurs bien plus excitants, on a donc pas de mal à comprendre l’intérêt qu’ils suscitent contrairement à un support tel que la RSX.

Il y aussi, la multitude de supports à voile qui existent aux JO et dont on entend rarement parler. La plupart des épreuves se déroulent sur des plans d’eau inadaptés et dans de mauvaises conditions météo ce qui donne un spectacle amoindri.

Pour en revenir au kite, étant donné la jeunesse de la discipline, le nombre de pratiquants est en perpétuelle augmentation. De plus, il est en pleine évolution avec les variantes comme la race, le surf strapless dans les vagues, etc… De plus en plus de kitesurfeurs pratiquent la race d’ailleurs. Je le ressens au quotidien dans mon entourage. Et ce support était idéal pour être intégré en discipline olympique.

Finalement, on peut s’interroger sur le fait que les JO serait une bonne chose pour le kite car la discipline est fondée sur un esprit de liberté et de découverte plutôt que de competition. Ca aurait été une bonne chose pour le format race mais n’aurait rien changé pour les autres. Aujourd’hui le kite se développe plus par son image a travers les actions et vidéos de trips que par la compétition.

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Ruben Len10

Pour la vidéo de la semaine en ce mardi de novembre j’ai choisi de vous présenter un personnage plutôt spectaculaire dans son style, Ruben Lenten. Pas de bikini ni de cocotier cette fois mais des gros jumps et kiteloops. Je vous laisse juger:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une planche de kitesurf pliable qui peut se glisser dans un sac c’est possible? Maintenant oui avec la planche de kite Nomad. Il est désormais possible de partir en voyage sans débourser pour un bagage supplémentaire ou encore d’aller à vélo sur son spot de manière facile. Elle permet également bien d’autres avantages. Selon les constructeurs, malgré sa fabrication complexe, la planche garde une très bonne glisse et est très polyvalente. Cela est notamment dû à l’incorporation de carbone dans les matériaux de construction. Elle conserve également un bon flex qui permet un bon passage de clapot. Le montage se fait grâce à des visses, on vient visser la plaque avec les pads sur la planche. Concernant le prix public, il est de 749€ ce qui est cher pour une planche de kite mais cette somme peut vite étre amortie suivi l’utilisation (voyage, moyen de déplacement…). Sur le plan technique,  les  dimensions de la planche sont de 135 cm x 40 cm dépliée et elle passe à 80 cm x 40 cm une fois pliée.  Le poid est de 3,8 kilos.

La vidéo du fabriquant:

 

Hannah Whiteley, kite en douceur

Ce mardi, on retrouve la pro-kitesurfer Hannah Whiteley dans une vidéo sweet. Rien de mieux pour commencer la journée avec le froid de l’automne!

 

– Débuter en kitesurf

Le kitesurf, je m’y suis mis depuis peu. C’était à la fin du mois de mai dernier. Venant du windsurf, j’ai pris la décision de passer au kite du fait qu’en planche je ne progressais plus et également a cause des conditions météo qui sont rarement là pour la pratique du windsurf. Le déclic est apparu lors d’une navigation à Pors Carn. Je planouillais en peine alors que pendant ce temps les kites s’éclataient et envoyaient du gros jump par 15-20 nœuds de vent. Je vais ici vous expliciter les 4 leçons que j’ai apprises lors de mon initiation au kitesurf.

1/ Prendre un cours.

C’est la base. Venir sur un spot pour kiter sans n’avoir jamais pris de cours peut s’avérer dangereux pour vous et les autres. Que ce soit par l’intermédiaire d’une école ou d’un ami déjà initié, prendre un cours est indispensable. Il permet de connaître les bases du kite, à savoir, comprendre le vent et manier l’aile.

2/Etre renseigné avant l’achat de matériel.

Bien sûr il y a la solution d’acheter son matériel neuf dans un shop mais celle-ci peut s’avérer très couteuse. Si vous souhaitez débuter par du matériel d’occasion, il faut s’armer de quelques conseils utiles. Sur internet, on trouve des annonces de matériel de kite à foison mais comment faire le tri entre le matériel à bas prix mais désuet et le matos encore très cher ? Il est important de choisir son matériel avec un ami pratiquant ou cas contraire faire des recherches sur la taille, l’année, le programme et le prix de l’aile et de la planche dont on a besoin pour commencer. On peut également se rendre dans certains shops qui proposent du matériel d’occasion avec garantie et conseils par un pro. Je préconise cette dernière solution.

3/Aller kiter dans de bonnes conditions météo.

C’est bon pour toutes les sessions mais particulièrement les premières. Débuter dans de mauvaises conditions météo avec pas assez de vent ou au contraire trop de vent peut être dangereux pour vous, les autres et votre matériel. Par exemple, durant une sortie par vent trop faible pour la taille de l’aile utilisée vous allez décoller votre aile de manière laborieuse et l’aile peut vite décrocher et tomber à terre sans contrôle possible. A l’inverse, durant une session par vent fort, vous pouvez très bien vous faire arracher de manière non voulue et par la même occasion vous faire très mal !Donc avant la navigation il est important de regarder la météo ou même de demander des conseils aux plus expérimentés sur le spot.

4/Ne pas maintenir de pression sur la barre en cas de problème.

C’est surtout vrai pour les ex-planchistes mais bien souvent quand on perd le contrôle de l’aile, le réflex premier est de s’accrocher à la barre et donc de tirer vers soi. Le problème c’est que quand on tire sur la barre les lignes se tendent donc les oreilles de l’aile se ferment, elle prend mieux le vent et donc devient plus puissante ce qui a pour effet un décollage immédiat vers d’autres cieux. Il faut donc essayer le plus possible d’être léger dans le maniement de sa barre et que sa tire trop on relâche un peu. De cette manière, le kitesurfeur aura l’ascendant sur son kite et non l’inverse. 

 

L’entretien physique du waterman

Avec l’eau froide et les températures qui dégringolent, c’est bientôt la fin de la saison pour certains surfeurs, kitesurfeurs, windsurfeur et autres SUPeurs. Mais qui dit arrêt périodique de l’activité ne signifie pas pour autant que c’est l’hibernage total . Les plus téméraires naviguent toute l’année. Mais ces sports nécessitent une bonne condition physique et mentale. Je vais donc tenter ici de voir ce que l’on peut mettre en place comme programme. Afin de garder la forme pendant les sessions hivernales ou en attendant le retour d’une météo plus clémente.

 

Chaque fois que je retourne naviguer après la pause hivernale c’est toujours la même chose, la première nav’ c’est la galère. J’ai perdu l’habitude, je ride 30 minutes et ça y est je suis mort. Le lendemain je me réveil et j’ai mal partout. Alors comment se préparer pour être plus performant dans sa navigation ?

On peut le faire de deux manières :

Le sport à la maison, avec peu ou pas de matériel dans l’esprit de la méthode Lafay. Pour ce faire il existe énormément de variantes d’exercice de musculation à faire chez soi. Il faut alors se faire un programme pour la semaine. La forme est variable mais un entrainement de 3 séances par semaine de type ; Lundi/Mercredi/Vendredi avec les principaux exercices complets, pompes, abdo, tractions, flexions…En complément, un footing permet de se maintenir pour le cardio.

L’inscription dans une salle de sport, cette option à certes un prix, entre 20 et 50 euros par mois en fonction du club fréquenté. Mais elle offre de nombreux avantages. En général, un coach spécialisé est à votre disposition pour vous guider où tout du moins des programmes élaborés par des pros en fonction de vos objectifs sont disponibles. Pour les périodes d’entrainements, on reste sur la base du Lundi/Mercredi/Vendredi et on essaye de faire des séances en travaillant des groupes musculaires différents pour chacune d’elles. Ainsi le lundi on peut faire biceps/dos/épaules le mardi ; pectoraux/triceps et le vendredi les cuisses et molets. On peut également faire un peu de cardio après la séance de renforcement musculaire sur les machines prévues pour.

A noter que cette dernière joue beaucoup sur la motivation. En effet, le fait de devoir se déplacer dans un endroit spécial, de voir du monde et aussi d’avoir payé, permet de garder une ligne de conduite.

Avez-vous d’autres méthodes d’entrainement a conseiller ?

Kiteboarding a Salt Island

J’ai longtemps hésité pour la vidéo du jour, pour tout dire mon coeur balançait entre deux. Mais aujourd’hui c’est une courte (une minute et quelques) vidéo de kitesurf qui a été élue. Avec Bruna Kajiya, actuellement championne du monde de freestyle en PKRA et Reno Romeu. Les deux brésiliens s’amusent sur une île de sel. La séquence donne un joli rendu et est plutôt originale. Vidéo lancée par RedBull et découvert grâce a un ami!

Bonne journée!

 

Bikini island

Comme promis, chaque mardi une vidéo. Aujourd’hui petit séjour sur Bikini Island, île très prisée des kite-surfeurs en quête de sensations forte et de beaux paysages…

 

Dirty Panda hard kiteboarding

A partir de cette semaine, Il y aura une vidéo stylée de watersport chaque mardi.

Voici la première:

 

Bref, je fais du kite!